English below.
Par Sébastien Rouichi-Gallot.
Si la photographie est l’art de capturer le temps et de saisir un moment furtif pour l’installer dans l’éternité, alors l’art de Julien Benhamou en est la quintessence. Il est le photographe de la danse, du muscle et du mouvement. Qu’il photographie en plein air ou en studio, ça vole et ça virevolte ; le style est aérien, la dynamique construite telle une mesure rythmée. L’image demeure figée mais l’objet est versatile, volatile, mobile, animé par la cadence : le spectacle est vivant.
If photography is the art of capturing time and snatching a fleeting moment to preserve it for eternity, then Julien Benhamou is the ultimate artist. He is the photographer of dance, muscle and movement. Whether he photographs outdoors or in the studio, his images fly and spin; the style is aerial, the composition almost musical. The frame is frozen but the subject is versatile, volatile, mobile, propelled by the rhythm: the performance lives. .
Julien capture la poésie des courbes et des lignes et nous offre une représentation de l’esthétisme. Le temps est suspendu, tout comme ses danseurs-modèles qui ne retomberont jamais plus du saut qu’ils viennent d’exécuter.
Julien captures the poetry of curves and lines and brings us a snapshot of beauty. Time stands still, just like his dancers/models, who forever remain in the movement they have made.
Pour le journaliste spécialiste des arts vivants Philippe Noisette :
“Quel étrange paradoxe que celui du photographe amené à saisir le mouvement sans jamais le figer. Julien Benhamou plus que tout autre en fait l’expérience ne cessant de saisir l’instant suspendu du mouvement. Danseurs, acrobates, contorsionnistes, le photographe a dans son viseur ces artistes défiant l’apesanteur, jouant de l’équilibre, plongeant dans le vide. Le plus beau tient alors dans cette sensation unique qui donne vie à une image, déclenchant le geste d’avant tout autant que celui d’après. Surtout ne pas arrêter le saut, le jeté, l’acrobatie, la figure. Rester sur le qui-vive au moment de déclencher l’appareil. Julien Benhamou n’est pas le premier à se plier à l’exercice. Plein air ou studio, bord de plage ou décor urbain, son objectif est en alerte. Il apporte néanmoins cette folie douce à part, témoignage d’une complicité évidente entre son approche et ses modèles. Parfois cela tient à peu de chose, tels ces deux bras dans une étude à la sensualité affolée ou ce jeu avec les pans de tissus. Souvent l’interprète repousse les limites du cadre devenu plus grand que nature. Ce dialogue entre l’art et l’appareil photo ne ment pas : Julien Benhamou a fait de son approche une leçon de vie. En mouvement.”
For Philippe Noisette, a journalist specializing in performing arts:
“How ironic that the photographer captures movement without immobilizing it. More than any other, Julien Benhamou never fails to capture movement in action. Dancers, acrobats, contortionists, the photographer has in his viewfinder those artists who defy weightlessness, rewrite the laws of balance, plunge into the void. The beauty lies in the unique sensation that brings an image to life, triggering the previous movement as much as the next. Above all, not stopping the jump, the jeté, the acrobatics, the position. Remaining poised to click the camera. Julien Benhamou isn’t the first to take on the challenge. Whether outdoors or in the studio, on the beach or in the city, his lens is on alert. But he adds his own impulse, revealing an obvious understanding between his approach and his models. Sometimes that comes down to nothing, like the two arms in this study of unbridled sensuality or this interplay between expanses of flesh. Often the interpreter redefines the limits of the frame to make it larger than life. The dialogue between art and camera doesn’t lie: Julien Benhamou has made his approach a life lesson. In movement.”
For sales of numbered prints, it’s here.
Quelques travaux sélectionnés pour Ex Movere par Julien Benhamou :
